Tout en précision ...
Sur ce coup-là, je ne vous montre pas le scann' numéro 1.
Ni le scann' numéro 2, d'ailleurs... Et pis je n'ai pas scanné tous les dessins, et surtout pas les premiers, en plus.
Bref. On prend le travail à une étape où il commence déjà à ressembler à quelque chose...
A l'étape où il a été présenté au professeur de battodo pour rectification technique de la posture.
Tout de suite, ça fait des tas de choses à changer. Je n'entre pas dans les détails, ça risque de vous embêter... Mais des détails à reprendre, nom d'un katana, y'en avait ! Et après les avoir repris, y'en a eu encore !
La ligne, sur le sol, c'est rapport à la position des pieds. Pour moi qui pratique le jodo dans cette même association (pas le battodo), cette affiche a eu, mine de rien, l'effet de me faire intégrer des bases toutes bêtes. Je dirais pas que j'ai les pieds bien placés, maintenant, mais au moins je sais qu'il faut pouvoir matérialiser une ligne entre eux (en posant mon bâton entre eux, chose que je ne ne suis pas sûre qu'il soit recommandable de faire avec un katana).
Ai dû, sur ce desssin, allonger plusieurs fois le katana, trop court, et déplacer la "paille" vers le bord du dessin... Ce qui m'a beaucoup ennuyée parce que, dans le même temps, on me demandais d'ajouter le fourreau du sabre (mal placé sur le dessin étape 3, rectifié sur l'étape finale 4). Ma feuille commençait à devenir un peu étroite !
Il a aussi été question de représenter le morcau tranché "en vol"... On y a renoncé.
Après ça, détail épineux = le look de notre battodoka. Je lui ai donné un visage sans trop de peine, mais ensuite, il a fallu décider de la coiffure. Brun ? Blond ? Cheveux long ? Courts ? Chignon à la samourai ? On a opté pour la simplicité.
Ensuite, couleur vite faite à l'aquarelle, chasse aux pixels sur photofiltre et montage texte.
Sur un dessin (ICI) sans rapport avec celui-ci, sinon qu'il y était question d'armement, j'avais sorti que "la prochaine fois, je les dessine pieds nus"
Mypiano a commenté que ça serait plus compliqué.
Hé ben voilà.
Pieds nus, il est, mon battodoka... Et s'il est pieds nus, c'est parce que j'ai trouvé ça plus facile que de lui dessiner des tabis (chaussettes japonaises, avec gros orteil séparé des autres) ou même des chaussettes normales. Affreux, comme on perd le relief, une fois que le pied est enfermé dans du tissu ! Et pas évident de le remettre le relief, par petites touches, je vous assure...
Comme quoi, hein... La facilité... C'est tout relatif !
(hé oui, quand j'ai sorti ce "la prochaine fois", j'étais en train de bosser cette affiche)