Carreaux et volutes
On aurait pu croire, après le "lavoir", que j'étais dégoutée des tissus à carreaux... Mais non...
Là, comme ça, je ne saurais plus dire ce qui m'a pris. Ce crayonné, comme beaucoup d'autres, a échoué dans un coin de ma planche sitôt esquissé et sans même avoir droit à un premier scann'. Et puis, une semaine plus tard, je l'ai repris.
Comme j'étais à nouveau d'humeur "tissus à carreaux et guerriers gaulois", je l'ai fait avancer...
Là, je cherche les complications, vous avouez.
Le gamin, au second plan, n'était pas là au début. Je l'ai ajouté pour rendre plus évident qu'il s'agit d'une leçon d'armes et non d'un combat... Le petit jeune m'ayant paru avoir franchement l'air d'avoir envie de rentrer dans le mou à son maître et le maître n'étant pas non plus du genre sympathoche. Finalement, il a fallu changer la posture du petit jeune. Son poing serré était vraiment de trop.
Ce qu'il y a de cool, avec les guerriers gaulois, c'est le contraste qui peut se faire entre les lignes droites et les courbes.
Donc, je profite honteusement de la situation pour peinturlurer les muscles du maître d'armes... Le résultat... N'est pas tip-top. Faudra retoucher ça. Mais vous voyez l'idée : y'en a partout. Rien que des courbes.
L'élève, en face, n'a pas cet honneur. Son buste fera donc une tache claire sur la page entre ses braies et les personnages du fond.
Un vieillard, une femme (que je déplace à l'étape deux, elle est trop près, elle gêne) et après réflexion, un homme d'âge moyen. Juste pour faire un peu plus de monde et pour faire des carreaux en plus.
Les piliers de la maison, au fond, sont ornés, aussi...
Les reconstitutions archéologiques de maisons gauloises ne comportent jamais de sculptures sur les piliers, et encore moins de sculptures peintes, mais je serais bien étonnée qu'il n'y en ait pas eu. Après tout... Les maisons médiévales qui en avaient, quand elles ont été détruites : on retrouve les fondations mais aucune trace de leur ornementation ! Je ne serais même pas étonnée que cette croyance assez répandue en la couleur rouge qui porte bonheur aux maisons (paraît que ça éloigne le diable) aie des origines de ce côté-là... Mais dur de savoir !!!
Le jour où j'ai fait ça, j'avais trois "rot ring" (anneau rouge" etymologiquement, mais en fait je n'en ai aucun dont la bague de serrage soit rouge) qui étaient au nettoyage. Ca m'a donné l'occasion d'être sérieuse et de faire les gros traits, les lignes fortes que vous voyez ci-dessus, avec le rotring diamètre 0,35 (un des derniers qui étaient encore dispo!). J'ai la vilaine habitude d'employer les crayons de petit diamètre là où leur usage n'est pas forcément requis. Ca m'oblige à passer et repasser de nombreuses fois pour épaissir les lignes, ce qui est très mauvais pour le papier... Et quand le papier s'abîme et perd des fibres, c'est mauvais aussi pour les rotring !
Après quoi, les mines fraîchement nettoyées ayant séché... J'ai rechargé et remonté mes crayons. La suite au prochain épisode...