Conte africain
J'ai eu envie de vous faire partager ce conte qui fit, voilà quatre ans (non, trois et demie...) d'une sélection que j'ai contée (ben quoi, c'est normal de conter un conte, quoi ?) lors d'un festival.
Une calebasse monstrueuse était posée devant une hutte en ruine à l’entrée du premier village humain, et chaque fois que quelqu’un s’approchait d’elle, elle le dévorait. Elle s’ouvrait en deux et se refermait, comme une porte qui claque, sur les malheureux imprudents venus l’examiner de trop près. Ainsi, cette calebasse engloutit, les uns après les autres, tous les habitants du village. Seule une femme nommée Kalba, qui vivait avec son fils dans la forêt, fut épargnée, ainsi qu’une sorcière si vieille qu’elle ne pouvait pas sortir de sa hutte. Or, un jour, le fils de Kalba échappe à sa mère, s’en vient rôder autour du monstre-calebasse, qui ne dormait jamais que d’un œil et voilà l’enfant dévoré. Alors Kalba s’arrache les cheveux, hurle sa douleur, la tête levée vers le ciel, puis trébuchant, s’en va chez la vieille sorcière et lui dit : - II faut que tu m’aides à briser cette terrifiante callebasse. Je veux délivrer mon fils. La sorcière agite son doigt crochu devant son visage et répond : - Ma pauvre enfant, je vais te dire ce que tu dois faire. Ecoute bien : va jusqu’au soleil couchant. Là, tu trouveras un rocher. Frotte la face de ce rocher avec ce piment rouge que je te donne. Une porte s’ouvrira. Alors tu descendras dans le ventre de la terre et dans le ventre de la terre tu chemineras jusqu’à ce que tu parviennes devant le bélier divin. Tu diras au bélier divin que c’est moi qui t’envoie, et tu lui demanderas de revenir avec toi, dans notre village, au soleil des vivants. Kalba remercie la sorcière, prend le piment magique et s’en va vers le soleil couchant. Elle voyage jusqu’au crépuscule. Parmi les hautes herbes, elle découvre, un rocher gris, haut comme un géant chaotique.
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Je ne suis pas la rédactrice de ce texte, et je n'en ai copié que le début... D'abord pour des questions de droit d'auteur et ensuite parce que c'est long.
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Je vous assure... C'est vraiment une belle histoire !
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