Visites d'hier, d'aujourd'hui et de demain...
Ayant reçu hier une visite complètement imprévue qui a mobilisé ma journée, je me suis replongée dans un bouquin que j'ai lu récemment : celui de la baronne Staffe. Certes, c'est dépassé, mais juste par curiosité, que faisait-on, autrefois, des visiteurs imprévus ? En ce temps-là, on ne se téléphonait pas trop. Ca n'était donc pas de cette façon qu'on savait que les gens allaient venir.
Hé ben c'est très simple : il n'y en avait pas, des visiteurs imprévus... Ou tout au moins, il n'était pas prévu dans les règles du savoir-vivre qu'il y en aie.
C'était beaucoup plus simple que le téléphone (jouet moderne alors mal vu, d'ailleurs). Les gens avaient leurs petites habitudes et parmi ces petites habitudes figurait un jour précis pour recevoir les visites, fixé sur la semaine ou la quinzaine. Le reste du temps, la maitresse de maison disposait de son emploi du temps à son gré pour aller se promener, faire ses courses, visiter ses pauvres ou faire elle-même des visites. Ca, c'était organisé, quand même !
Le bouquin ne dit pas ce qu'il en état chez les gens pauvres, mais j'imagine qu'ils ne devaient pas "recevoir" souvent, du fait qu'il faisaient l'alternance "boulot-dodo"
La mode du téléphone, je présume, changea sûrement beaucoup ça...
Mais... Avec toute la patience dont je suis capable, vous m'en voyez navrée, je me demande si, à une nouvelle visite de cet ordre, ma politesse ne rendrait pas les armes, de façon peut-être un peu rapide, mais sûrement aussi préventive (en vertu de l'adage "jamais deux sans trois", vous savez?)
Bref...
Une journée de travail entièrement perdu, et en prime je ne sais plus si j'ai mis mes elfes sur l'étagère en haut à gauche de mon cerveau, ou bien celle en bas au milieu, et pis les rangements de mon disque dur et mes méga-octets, ils sont.... Ah oui, ils sont sur celle tout en haut, là, et pis les taillures de crayonns, je les vois plus ? Ah oui, là, à côté du coussin à nettoyer...
Bref. Tout le travail reste à faire, quoi, à répartir sur aujourd'hui, demain etc.
Sauf que j'y avais déjà casé trop de choses pour en rajouter, ça tombe mal.