Orages
Quand j'étais étudiante, en cours de climatologie (2° année Histoire sans doute...), on nous avait expliqué le cycle orageux.
Simple comme bonjour. Ça monte, ça chauffe, ça éclate, ça refroidit, et ensuite on recommence. Typiquement, ça met trois jours pour monter et éclater. Il y a eu des années où, en effet, j'observais que ce 3-3-3-3 etc. était respecté... Au moins, on savait à peu près à quoi se fier.
Cette année, c'est plus compliqué que ça. Il y a tellement d'orages qu'ils ont l'air de se marcher sur les orteils les uns les autres. Evidemment, ça contrarie le joli défilement par cycles de trois jours.
Et on entend des gens se plaindre du temps qui selon eux n'est pas un temps d'été (ben si justement !), ou bien de ne pas pouvoir sortir (ceux-là z'ont pas tort parce que soit y fait trop chaud, soit il pleut!)
Je ne vais pas me plaindre qu'il pleut... Ça devient intenable quand il ne pleut pas.
Depuis début juin, j'ai enchaîné les migraines, les petits bouts de crise d'épilepsie qui ne veut pas bien se déclencher, les sensations d'étouffement, les étourdissements... Trop chaud ! Le genre de temps où il n'y a plus qu'une seule solution : vivre la nuit.
C'est sûrement ce que je devrais faire... Mais la nuit, tout est fermé, et quand j'ai besoin de quelque chose, n'est-ce pas... Bref. Faudra que j'y songe, mais un jour où j'aurai réussi à être hyper-bien organisée et à avoir mes listes prêtes pour les deux ou trois jours que je veux consacrer à m'approvisionner. Sans compter que l'été c'est la saison des fruits et légumes donc ça serait dommage de manger des conserves.
Pas demain que je pourrai vivre la nuit en été, hein ?
Pourtant, c'est souvent la seule heure vivable... Pas aujourd'hui, parce qu'il a plu copieusement et qu'on est retombés très tôt à 19 et maintenant à 15°. Une journée à ne pas risquer un coup de chaleur, quoi... Pas désagréable, quand, comme moi, on supporte mal les fortes températures.