Le couple à la harpe

Vous vous souvenez de ces deux-là? Les amoureux à la harpe?

Les revoilà...

La colorisation a été effectuée au café, à la craie, au sucre, et au jus de raisin

J'ai envisagé d'utiliser aussi de l'ail, mais comme je n'étais pas seule dans la pièce, j'ai préféré éviter (pour l'odeur!). Je n'ai jamais testé l'ail, encore, comme fixatif... Ce sera pour une autre fois. Mais le sucre marche très bien, pour tenir la craie (laquelle tient fort mal la feuille!)

Mais, me direz-vous... Pourquoi ai-je eu besoin de blanc? Tout simplement parce que la première chose que j'ai fait à ce dessin après l'avoir imprimé sur papier dessin (l'original est sur papier 100g, ce qui est à peine plus épais que le très ordinaire 80g), a été de le passer entièrement au café avec un petit chiffon de papier ménage, pour lui donner un aspect parcheminé.

Il n'en reste, après tous les passages de pinceau que j'ai fait, plus grand-chose... J'aurais peut-être pu m'en passer de ce premier passage... Peut-être... Ou peut-être pas, car c'est lui qui a créé le nuage un peu vert au centre de l'image, entre les personnages. L'encre d'imprimante ayant tendance à se diluer, malgré tous mes efforts pour "y aller doucement". Ce nuage un peu vert provoqué par le dilution des cordes de la harpe donne l'impression d'une lumière au milieu de l'image. C'est plutôt réussi.

Le jus de raisin, employé sur la robe de la femme a d'abord donné un joli rouge... Mais a séché dans les tons bleus. Ce n'est pas désagréable, mais la tonalité qui en ressort est très différente. J'ai essayé (du coup) avec du vin. Même résultat, en plus prononcé. Tant pis... J'ai assumé et repris la couleur pour les braies de l'enfant. Je pensais faire les arabesques de la harpe en rouge. Je les ai faites en "café concentré". Soit dit en passant que du café soluble à peine mouillé, sur le bout du pinceau, se manie très bien, sur une petite surface comme celle-là.

A l'occasion, il faudra que j'essaye la tomate... Mais je ne tenais pas à trop multiplier les colorants, non plus que les couleurs.