Fée changée en biche... et souris en peluche
Thériantrope à base de biche et de grande dame...
Premier post à propos de ce dessin,
et explications sur le personnage :
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Le fils de la fée a été transformé en même temps qu'elle, mais en chat et non en faon (on se demande bien pourquoi).
L'enfant appelle un jouet.
Le chat réclame une souris.
Conclusion : il aura une souris en peluche.
Souris qui m'a beaucoup plus amusée que l'enfant-chat lui-même.
Pourtant, elle est de forme assez simple, et après coup je me dis qu'il aurait peut-être fallu lui ajouter un petit truc. Une veste, un ruban, que sais-je ? Mais en fait, j'y ai songé pendant que je dessinais et ai choisi de ne pas le faire. Pourquoi ? Je n'ai pas éclairci.
Ca fait un peu "je suis l'inspiration", ou bien "j'y vais au pif", mais c'est comme ça. Le dessin passe souvent par la sensation, l'instinct, Le "feeling" comme qu'y dit l'autre.
Et justement, quand je réfléchis, à présent, je me dis qu'en fait, si, c'est mieux comme ça. Ca éloigne l'enfant-animal de l'autre animal représenté par sa peluche. Place le thériantrope entre l'humain et l'animal, que que n'aurait pas fait la juxtaposition de deux thériantrophes.
Le gamin, lui, venait assez mal. Une tête un peu triangle avec des oreilles et des moustaches, cela faisait assez pauvre, comparé au reste du dessin.
Pour finir, je lui ai fait des joues à poils longs façon chat persan. Et le voilà qui ressemble à Jean Marais dans la Belle et la Bête (non quand même pas... Jean est plus velu que ça).
Les yeux aussi on changé. Le petit plis qu'ils avaient au départ, bizarement, lui donnait l'air moins éveillé que les yeux plus grands ouverts. Parfois, au contraire ça donne un regard plus aiguisé... mais je sais depuis longtemps qu'il suffit d'un micro-trait pour tout changer, sur un visage et que en plus, le passage à l'encre modifie beaucoup le ressenti final.
En tous cas, il a déjà meilleure alllure ! Au début, sa souris avait meilleure mine que lui...
A l'encre, la souris a vu son nez réduire d'un petit rien et son font s'arrondir. Elle devient du coup un peu plus "peluche" et tranquille. Au crayon, elle avait un petit côté sinon inquiet du moins attentif.
Grave question : fallait-il humaniser les pattes du chaton en mains d'enfant, comme je l'ai fait pour sa mère ? Finalement, non. Pour la maman, je n'avais pas beaucoup le choix. Pour le fils, les pattes de chat donnent une forme plus douce que des doigts.
Encore un épisode à venir, pour ce dessin.