Contemplant le départ des bateaux...
Années 30... le temps des grands transatlantiques.
J'ai commencé ceci parce que j'étais en train de corriger un de mes textes. Il s'agit d'un des personnages secondaire du récit. Je ne pensais pas le finir rapidement, car manque cruel de temps.
Finalement, il n'a pris qu'une semaine. Comme quoi...
Début, comme toujours, avec des traits lancés un peu à la "n'importe comment" ou à la "va comme j'le sens", d'où les hésitations sur les jambes et les bras.
J'ai pas mal hésité sur ce qui devait se trouver en contrebas.
Au début, je pensais faire le personnage sur le bateau et regardant le quai. Même avec ce que j'ai finalement placé dans le champ visuel, j'aurais pu garder le personnage sur le bateau...
Mais dessiner la mer m'inspirait plus que représenter une ville. Parce que c'est plus facile, peut-être, ou bien parce que cela permet d'imaginer soi-même où on se trouve.
Et puis... ci-dessus, admettez qu'il pourrait rendre à la femme qui lui fait signe un petit geste d'au-revoir... j'ai tenté l'esquisse.. ça ne me disait rien.
Du coup, au lieu de modifier le personnage, j'ai changé ce qu'il observe.
Flemmarde... pas envie de me fatiguer avec les pieds. Du coup, posé des valises.
Et tac ! Tout bénef : ça rajoute à l'impression de voyage et ça m'évite des calculs de proportions pour la longueur des jambes et la taille des chaussure.
Ai passé moins de temps sur les traits de remplissages que je ne l'ai fait pour beaucoup de dessins de ce genre ayant aussi beaucoup de surface "grisée". Il faut dire que tout cela est en traits "droits mais pas trop" (sauf le sol du quai qui est en pointillés). Les "fouillis de traits" et traits rectilignes ou espacés régulièrement sont à effectuer avec plus d'attention.