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Poussière de Lune / Atelier d'une gribouilleuse
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28 mars 2016

Pourquoi ne faut-il pas agrandir une image ? [ou pas n'importe comment]

Quand j'étais toute petite, l'armoire à jouets renfermait une boite que j'adorais... Pour des raisons qui n'avaient pas toutes à voir avec la créativité, avouons-le. J'apellais cela le "jeu des allumettes". C'est tellement marrant quand, pour une fois on y a droit! Le nom vous dit rien? J'ai oublié le vrai, et il y en a sûrement plusieurs. C'est ce jeu qui consiste à planter des points de couleur dans une grille. Quand mes cousins, plus jeunes que moi, se sont vu offrir une boite semblable avec une grille plus serrée et des picots en plastique qui ne décoloraient pas et ne perdaient jamais leur petite tête de peinture, j'ai trouvé cette forme trop belle, trop parfaite... Je me suis rendue compte que ces "points", qu'à 4 ans je trouvais tellement contraignants et imprécis, comportaient un certain charme, et les espaces blancs entre eux également.

Je pars déjà en hors-sujet. Fichez-moi une baffe.

"Pourquoi ne faut-il jamais agrandir une image" disais-je donc...

Et comme je suis incorrigible, je vais refaire du hors-sujet.

Cette fois, j'ai quinze ans. Je suis en seconde informatique. Le prof nous a demandé de programmer un jeu consistant à reconnaître sur une carte de France des villes que l'ordinateur indiquera au joueur. Problème numéro 1 à résoudre: programmer la carte. Sur un calque millimétré, j'ai copié une carte. Maintenant, je définis des points qui serviront à tracer les frontières. Le plus paresseux (ou moqueur?) de la classe n'a placé que six points. Bien plus qu'un exercice de programmation, ce jeu aura été un exercice de patience et de minutie. Il ne pouvait cependant pas aller bien loin dans la précision. Cela se passait en 1990. Ni nos écrans ni la mémoire vive de nos ordinateurs n'auraient pu gérer des cartes trop sophistiquéees.

C'est quoi, le rapport entre les points d'une carte de France
et des allumettes à bout coloré ?

Quand je dessine, ou quand vous prenez des notes avec un stylo, le trait est continu et ses minimutions ou augmentations de largeur sont progressives.

Sur un écran, il ne peut être qu'un agglomérat de pixels.

Les points sur la carte de France étaient très exactement la même chose que les picots du jeu... Sauf qu'il fallait ajouter des codes et alourdir la mémoire vive pour ajouter de la couleur (en admettant que l'écran soit capable de les gérer). De nos jours, les pixels ont rétrécis et sont devenus imperceptibles au regard (ouf !!!), ils ont aussi multiplié leur gamme chromatique. Ce sont pourtant toujours des pixels.

Heu... Et en clair ?

En clair ? Une image peut être toujours rétrécie sans aucun problème, mais la grandir est à effectuer de façon mesurée. Autrement dit... Eviter de grossir, ou bien très peu. Ne jamais aller plus loin que deux fois la taille, et dans tous les cas, vérifier attentivement si l'image obtenue ne donne pas une sensation de flou.

L'ordinateur, pour grossir l'image, va devoir remplacer 1 pixel par plusieurs... Mais il attribuera à tous les pixels "nouvelle taille" la même couleur. Alors qu'au moment de réduire l'image, des couleurs ont disparu, là où le trait avait peu d'épaisseur.

Si on réduisait une image de cercle à un carré de 4 pixels (2 sur 2), l'ordinateur leur attribuerait à tous la même couleur. Le fond disparaîtrait. Oui, là, je mets les choses à l'extrême, mais c'est pour expliquer.

- premier bémol à ce propos : il arrive qu'une image de forte définition pixellise quand on l'imprime à petite taille. Ne me demandez pas pourquoi. Je n'en sais rien.

- deuxième bémol, très tendance : la vectorialisation permet maintenant d'agrandir une image sans aucune perte de précision. L'ennui étant qu'il faut disposer d'une image vectorielle et non de type classique.

 

Leprechaun-deux-versions

Le point commun entre les allumettes, la carte de France et ce Leprechaun étant au niveau de leurs couleurs qui ne peuvent que se juxtaposer comme les taisselles d'une mosaïque et jamais se mélanger. La taille des taisselles varie, ce qui change l'impression oculaire, mais le système reste le même.

Les allumettes de mon jeu créatif étaient ce que l'on nomme en termes informatiques des "pixels".

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Commentaires
Séléné.C, illustratrice.
Ou gribouilleuse, si vous préférez. Moi, je le ressens souvent comme ça. Mes doigts sont comme incapables de se tenir tranquilles. Si je n'ai pas un crayon et un papier, ou à défaut du fil et une aiguille, ou peut-être un clavier, ils vont sûrement tricoter dans le vide... 
Mais ça ne se présente pas souvent.
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