Caniculement vôtre ...
Nous avons eu, cette année encore, un hiver merdiquement foutu (si je puis me permettre). En Bourgogne, en particulier. Quand toute la France, ou presque, était sous la neige, c'est tout juste si nous avions droit à des glaçons (certes de fort respectable dimension) sous les gouttières. Où sont donc passés les hivers de mon enfance ? Avec des vingt-trente centimètre de neige ou plus encore ? Au moins, on achetait des bottes de neiges dès le mois de novembre, on les enfilait une bonne fois pour toutes et on ne patinait pas sur le verglas. Pas autant en tous cas.
Le verglas... Bon sang, quelle plaie ! Je me suis offert des semelles-verglas, cet hiver... Mais trop tard pour avoir bien le temps de tester, aussi je ne vous dirai pas si c'est efficace. J'en avais plus que marre de patiner et de manquer de m'étaler sur le sol, un coup côté haie, un coup côté route, un coup côté voitures en stationnement et un coup même du côté d'un gars qui patinait autant que moi.
Un sale hiver où on ne peut même pas dire qu'il était vraiment froid. Un hiver qui a semblé laissé venir le printemps à une date relativement correcte... Mais qui, comme un sale traître, a immédiatement effectué une attaque tardive au moment où les bourgeons se mettent à gonfler.
Pas du jeu. Déjà l'an passé, les bourgeons à fleurs de nombreux arbres ont gelé. Pas de fleurs, pas de fruits. Si ça se répète trop souvent, ça finira par être mauvais pour l'écosystème... Les animaux auront du mal à se nourrir. Les végétaux à se reproduire. Avec le temps, peut-être que les arbres produisant leurs fleurs le plus tard deviendront dominants... Mais en attendant ?
Bon... Avant de partir dans de grandes élucubrations, je vais me recadrer.
L'hiver, cette année, il a peut-être été merdiquement capricieux dehors, mais chez moi il a aussi été merdiquement capricieux dedans... La chaudière de l'immeuble est devenue foldingue en décembre, et de cela il résulte que je suis bigrement fatiguée. Hé oui... Sur le long terme, c'est dur à supporter. Je déteste la chaleur. En été, encore, ça rafraichit pendant la nuit. Là, même pas.
Pas demain que j'irai m'installer sous les tropiques. J'aurais trop peur que la climatisation tombe en panne.
Niveau pratique...
Ben... Très simple : Au niveau pratique, cet état de choses fait que je suis crevée (zut, je me répète). Et bien entendu, ça a des effets sur mon travail. En particulier sur les travaux exigeant l'usage de l'ordinateur, mes pauvres neurones fragiles, en état de fatigue, tombant en panne bien plus rapidement.
La bonne nouvelle, c'est que, depuis mercredi, la température est retombée, chez moi. Retombée raide. Trois degrés d'un coup. Tout de suite, on le sent. Et ça a encore baissé. Résultat : à 22 degrés, j'ai comme un peu froid, aujourd'hui. Pourtant, objectivement, c'est très correct. Non ?
Autre constatation : j'ai mal aux jambes. Forcément... Avec un chauffage par le sol qui débloque à mort, fallait pas attendre autre chose. Espérons que ma circulation sanguine va se remettre rapidement.
Conclusion = plus que jamais je suis contente... Contente... Contente... De voir revenir le printemps !