Finition et autres trucs à avancer
La finition du "dossier 1" m'avait mise, avec le "dossier 2", face à un stress très peu favorable à bien dessiner. D'où un retour à mes univers celtes chéris-adorés...
Il faudra que je me recolle à la "Geste", c'est certain, mais puisque je suis entrée dans une phase de finition des travaux pas finis... La première chose à faire, je suppose, avant de reprendre la "Geste" sur des bases nouvelles, c'est de finir le "dossier 2" de Code = NESTOR.
Hypothèse n°1 : je trouve éditeur. Ca sera toujours ça de pris si je peux lui présenter le tome 2 à l'état achevé ou presque achevé... Evidemment, y'a l'hypothèse que le tome 1 lui plaise et pas le 2, mais celle-là, j'ose même pas l'imaginer.
Hypothèse n°2 : je ne trouve pas éditeur. Comme j'en ai marre de n'avoir aucune vraie publication (rien qui sorte du cadre d'un magazine, chronologiquement serré vous l'admettrez), je me rabats sur l'auto-édition. Pas "pour avoir un truc sorti" mais parce que, en tant que dessinateur, ça fait un "plus". Il y a des jobs d'animation BD réservés aux auteurs ayant déjà publié... Et puis sur le CV, ça fait un bidul'truc concret à visualiser (si on peut dire!)
Tout ça pour dire qu'hier dimanche, j'ai ressorti le "dossier 2" de son trou noir en me donnant pour mission 'et vous êtes priée de l'accepter, agent Séléné) d'en faire le tour et de visualiser les pages les plus finies, les moins finies, le type de travail à effectuer sur celles-ci pour combler le trou, sur celle-là pour ajuster les clairs et les sombres...
Après deux passages de gauche à droite (sens de lecture) et deux passages de droite à gauche (sens inversé), j'avais comme une sensation qu'il n'y avait pas trop de travail de reste, à vue de nez.
Impression trompeuse, je le sais. Les petits trous résiduels sont souvent les plus durs à combler.
Au troisième double passage, j'ai gardé en têtes quelques pages, et puis j'y suis revenue. L'une d'elle comporte un trou minuscule qui va me prendre un temps fou à lui tout seul parce qu'il faut que j'aille à la pêche historique pour le combler.
Lentement... Y'a pas le feu... Lentement, il se finira aussi.