Bêtement et en bref ...
Bêtement, je suis là, devant mon écran en train de taper ces mots, parce que j'y étais il y a cinq secondes, en train de détourer un dessin que j'ai fini de coloriser cet après-midi et que j'ai scanné.
Comme il se trouve que ce dessin est sensé fournir le logo cliquable et la bannière du blog "la harpe du driseoc" j'ai bêtement voulu faire avancer le travail...
Bêtement, parce que si j'ai arrêté de coloriser, c'est que mes doigts commençaient à trembler.
C'est venu d'un coup, sans que je le sente, et juste un tout petit coup, minuscule... Je n'aurais rien senti si ça n'avait pas eu pour effet de faire gicler le pinceau sur ma page.
Ca faisait déjà deux ou trois fois que je me demandais d'où venaient des petites giclées semblables à celle-là, sur mes dessins... Cette fois, j'ai compris.
Chaque fois, je mets un temps fou à réparer les dégâts.
La concentration visuelle... Je le sais pourtant bien que c'est pas bon pour moi.
L'encrage que je mets ici, je l'ai fait en pensant aux ambiances festives de la troisième édition du festival Atakora, en novembre dernier... Des bons souvenirs. Il n'est pas à la hauteur. Tant pis. Je le mets quand même sur le blog.
Donc, je suis là, bêtement devant mon écran, alors que je viens de finir de m'user les yeux à faire du détourage (un truc que même en forme ça me les arrache).
Je regarde à peine l'écran... Je tape mes mots et je lève les yeux une fois de temps en temps.
Je tapais pas comme ça, autrefois, quand j'ai appris à taper à la machine. C'est amusant que ça soit avec l'ordinateur que je me sois mise à regarder le clavier tout le temps.
Bref... J'ai tout intérêt à me reposer, ce soir, et à aller me faire une verveine.